Haut-lieu de la contestation contre le président turc Recep Tayyip Erdogan en 2013, la place Taksim, au cœur d’Istanbul, est aujourd’hui devenue l’épicentre des gueules tuméfiées, des crânes cabossés, des enrubannés de compresses de gaze stériles. Ils n’ont pas reçu de gaz lacrymogène ou de balles en caoutchouc en pleine manifestation. Leur lutte à eux, c’est la calvitie. En…