Tous les paramètres semblaient réunis pour que la cause palestinienne enflamme la “rue arabe” : la politique erratique et brutale de Trump à l’égard de la Syrie et de l’Iran, le transfert unilatéral de l’ambassade américaine à Jérusalem, la veille du ramadan, toujours propice au recueillement communautaire. Il n’y a eu rien, ou si peu. A Rabat, la marche de soutien au peuple palestinien peina à rassembler, devant la gare centrale, plus qu’une arrivée de train aux heures de pointe ne dégorge de voyageurs. Alors, apolitisme, nihilisme, défaitisme arabes ?…
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