Malgré une progression de 10,1% du chiffre d’affaires par rapport à 2016, Wafa Assurance a enregistré une baisse de 2,6% de son résultat net en 2017. Cette baisse est expliquée par « une aggravation des sinistres automobiles ayant connu une progression plus importante ces dernières années« , selon Ali Harraj, président directeur général de Wafa Assurance.

Ce à quoi Taoufik Benjelloun, directeur général délégué en charge de la stratégie, du pilotage et de la finance, ajoute « une réduction des plus-values réalisées et une augmentation du coût de la réassurance« .

Le chiffre d’affaires de l’activité « vie » se situe à 4,4 milliards de dirhams, en progression de 9,6% par rapport à l’année précédente. Celui de la « non-vie » est à 3,6 milliards de dirhams, avec un résultat en repli de 18%. Cette dernière activité est principalement plombée par les sinistres automobiles.

Un système plus dissuasif pour les mauvais conducteurs

« Nous souhaitons mettre en place un système qui sera plus dissuasif pour les mauvais conducteurs et plus incitatif pour les bons« , déclare Ali Harraj. En d’autres termes, Wafa Assurance voudrait mettre en place un système de bonus-malus, avec des prix dégressifs pour les bons conducteurs et inversement pour les mauvais. Un système qu’utilise par exemple par les assurances européennes.

En outre, les profils seront désormais étudiés pour déterminer les tarifs à appliquer. « Le nombre d’accidents rapporté au parc automobile à Casablanca est le double par rapport à la moyenne nationale« , explique le patron de Wafa Assurance. Ainsi, « un jeune avec une voiture puissante à Casablanca payera plus cher qu’une personne âgée habitant dans une petite ville« , poursuit-il.