Les polémiques qui ont agité la toile en 2017

L’année 2017 s'est révélée riche en controverses. Petite rétrospective des plus marquantes.

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1. Les réfugiés syriens à la frontière entre le Maroc et l’Algérie

Migrants syriens bloqués près de Figuig. © Figuig Photographie
Migrants syriens bloqués près de Figuig. © Figuig Photographie

Après avoir pénétré le territoire marocain le 17 avril, depuis l’Algérie, 13 familles syriennes formant un groupe de 41 réfugiés, dont 17 enfants âgés de 2 à 14 ans, ont été reconduites par les autorités marocaines dans une zone tampon près de Figuig, à la frontière maroco-algérienne. Des ONG marocaines et algériennes avaient dénoncé conjointement la « situation catastrophique » de ces réfugiés.

Le 20 juin, journée mondiale des migrants, Mohammed VI a donné ses instructions pour le « traitement immédiat » de ces familles syriennes restées bloquées, plus de deux mois entre le Maroc et l’Algérie. Dès le lendemain, 28 réfugiés de ce groupe ont été reçus au Conseil national des droits de l’Homme (CNDH).

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2. Nés au Maroc, et alors ?

La Une de Jeune Afrique du 27 aout.
La Une de Jeune Afrique du 27 aout.

Aout 2017. L’origine marocaine de toutes les personnes impliquées dans les attentats de Catalogne est dans les esprits. La Une de l’édition du 27 aout de  l’hebdomadaire Jeune Afrique choque, pour le lien direct qu’elle induit entre marocanité et terrorisme.

Lire aussiAttentats de Catalogne : la marocanité des jihadistes en question

3. Destination commissariat ?

Crédit: DR
Crédit: DR

La vidéo de la violente agression sexuelle d’une jeune fille dans un bus est devenue rapidement virale sur les réseaux sociaux. Sur Internet, un débat ne tarde pas à naître entre les personnes indignées par l’attitude des jeunes agresseurs, et ceux qui estimaient que la tenue de la victime justifiait son agression…

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4. Vous avez dit « séparatisme »?

Sâadeddine El Othmani en Conseil du gouvernement.
Saad Eddine El Othmani en Conseil du gouvernement.

Réunis dans la soirée du 14 mai à Rabat sous la présidence du ministre de l’Intérieur Abdelouafi Laftit, les six chefs des partis de la majorité se sont exprimés à l’unisson contre les protestations organisées régulièrement à Al Hoceima depuis la mort de Mohcine Fikri en octobre 2016. Financements étrangers et revendications séparatistes sont les principaux griefs adressés par les partis de la majorité aux manifestants d’Al Hoceima.

Lors d’une émission spéciale retransmise en direct sur les deux chaînes nationales Al Oula et 2M en juillet, Saad Eddine El Othmani avait concédé que les accusations de séparatisme formulées à l’encontre des manifestants étaient une erreur.

Lire aussi : Hirak: El Othmani l’avoue, les accusations de séparatisme étaient une erreur

5. Assiettes-volantes

Débuté dans le calme, le dîner d’ouverture du 17e Congrès de l’Istiqlal a tourné au vinaigre, augurant des élections sous très haute tension. C’est la pagaille générale pendant vingt minutes d’affrontement où les chaises, les assiettes et les couverts volaient de part et d’autre du chapiteau. L’épilogue du houleux congrès ? L’élection de Nizar Baraka au poste de secrétaire général du parti à la Balance. Le président du Conseil économique social et environnemental (CESE) a raflé 924 voix. Son challenger, le secrétaire général sortant Hamid Chabat, n’obtient que 234 votes.

Lire aussi : « L’unité istiqlalienne » malmenée par des scènes de bagarres à l’ouverture du 17e Congrès

6. L’ire des parlementaires

Amir Peretz, ancien ministre israélien de la Défense et né au Maroc à Bejaâd. Crédit : AFP
Amir Peretz, ancien ministre israélien de la Défense et né au Maroc à Bejaâd. Crédit : AFP

La venue d’Amir Peretz, ex-patron du parti travailliste et ancien ministre de la Défense israélien, a suscité de vives protestations à la Chambre de conseillers à Rabat. Avec une délégation israélienne à Rabat, Peretz a  participé le 8 octobre à une conférence organisée par l’Assemblée parlementaire de la Méditerranée en partenariat avec l’Organisation mondiale du commerce sur le thème « Faciliter le commerce et les investissements dans la région méditerranéenne et africaine« . Qualifié de « criminel de guerre » par certains parlementaires marocains, Peretz n’était clairement pas le bienvenu

Lire aussi : A Rabat, la visite de l’israélien Amir Peretz provoque l’ire de parlementaires

 

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