Le président turc Recep Tayyip Erdogan a appelé mercredi à la reconnaissance de Jérusalem-Est comme « capitale de la Palestine », en réaction à la reconnaissance de la Ville sainte comme capitale d’Israël par Washington, la semaine dernière.
« J’invite les pays qui défendent le droit international et la justice à reconnaître Jérusalem occupée comme capitale de la Palestine », a déclaré le chef de l’État turc, lors de l’ouverture d’un sommet extraordinaire de l’Organisation de la coopération islamique (OCI) à Istanbul. « Israël est un État d’occupation. De plus, c’est un État terroriste », a-t-il également lancé, répétant que Jérusalem est « une ligne rouge ».
Avec la décision prise par le président américain Donald Trump, « Israël a été récompensé pour toutes les activités terroristes qu’il mène. C’est Trump qui a délivré cette récompense », a poursuivi M. Erdogan, assurant qu’il ne « renoncera jamais » à exiger une « Palestine souveraine et indépendante ».
L’annonce de M. Trump, le 6 décembre, a suscité une réprobation quasi-unanime dans le monde. Des manifestations de colère ont éclaté dans plusieurs pays du Proche-Orient.
Président en exercice de l’OCI, M. Erdogan espère unifier le monde musulman derrière sa ligne de fermeté face à la décision américaine. La tâche s’annonce difficile, alors que le monde musulman est profondément divisé, et que plusieurs pays de la région, comme l’Arabie saoudite, tentent de cultiver de bons rapports avec l’administration Trump, sur fond d’hostilité commune envers l’Iran.
Vous devez être enregistré pour commenter. Si vous avez un compte, identifiez-vous
Si vous n'avez pas de compte, cliquez ici pour le créer