Le fabricant chinois de smartphones et de produits informatiques, Xiaomi, va ouvrir un bureau à Casablanca au cours de ce mois. « Nous avons pris des locaux près du quartier Derb Ghellef qui sont en cours d’aménagement », nous déclare Chen Lan, manager.
Le fabricant chinois, pressenti pour devenir le numéro 2 mondial dans le secteur du smartphone selon le cabinet spécialisé Strategy analytics, va d’abord vendre exclusivement sur internet ses téléphones, avant d’envisager une diversification à travers la vente d’accessoires, ordinateurs et divers produits informatiques. La marque devrait aussi s’allier à un grossiste, mais n’a pas encore identifié de partenaire à ce stade.
La marque chinoise s’est pour l’heure associée à la plateforme de vente en ligne Jumia pour y proposer son catalogue de téléphones. L’offre sera mise en ligne durant la semaine du 24 novembre, en marge de l’opération « Black Friday« , nous assure Clément Berlioz, directeur commercial de Jumia.
Ce dernier table sur des offres de terminaux allant de 1500 à 3300 dirhams. « Sur les 250.000 smartphones vendus chaque mois au Maroc, Jumia participe avec 10.000 ventes. Nous espérons être une rampe de lancement pour Xiaomi« , renchérit Larbi Belrhiti, directeur général de Jumia Maroc.
Xiaomi espère vendre dans un premier temps 5.000 unités en novembre, puis le double en décembre avant d’atteindre une moyenne de « 20.000 à 30.000 smartphones par mois en 2018 », ambitionne Chen Lan.
L’arrivée de Xiaomi, et très bientôt de son compatriote ZTE comme on nous le confie en off, montre un certain engouement des constructeurs de l’Empire du Milieu pour le royaume. Ces derniers mois, plusieurs marques chinoises qui ciblent la moyenne gamme se sont implantées, à l’image d’Oppo, d’Infinix et d’Innjoo (basée à Dubaï).
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L’arrivée de Xiaomi pimente davantage l’affrontement entre fabricants chinois, surtout que la marque a réalisé au niveau mondial un retour en force après une année 2016 terne. Le constructeur chinois est notamment en pôle position en Inde, grâce à son modèle Redmi Note 4.
Pour les consommateurs, l’implantation officielle au Maroc devrait avoir un impact concret sur les prix des produits Xiaomi, qui devraient baisser. La marque envisage un positionnement tarifaire agressif. « Notre avantage est le rapport qualité-prix que l’on fixe à 30% moins cher que la concurrence, pour une configuration similaire », nous promet Chen Lan.
Au Maroc, la marque fonde de grands espoirs dans son Note 4, qui devrait être proposé à près de 2.000 dirhams. Le Xiaomi Mi Mix 2, porte-étendard de la marque, récemment sorti, ne devrait lui être disponible au Maroc qu’en janvier 2018.
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