De nouveaux soutiens pour le mouvement Al Adl Wal Ihssane (AWI). Le 20 mars, au siège de l’Association marocaine des droits humains (AMDH) à Rabat, un comité de soutien aux membres d’Al Adl Wal Ihssane ayant fait l’objet de mutations ou de licenciements au sein de la fonction publique a vu le jour. « C’est une initiative spontanée de défenseurs des droits de l’homme venant de différents horizons qui s’inquiètent de cette série de licenciements« , nous explique Khadija Riyadi, coordinatrice de ce comité. Le collectif rassemble également des personnalités comme Fouad Abdelmoumni, secrétaire général de Transparency Maroc, Ali Anouzla, directeur de publication du site d’information Lakome2, et les avocats Abdelaziz Nouayidi et Abderrahim Benameur dans ses rangs.
Selon le comité, 129 membres de la Jamaâ sont concernés par la récente vague de licenciements ou de mutations au sein de la fonction publique. Les fonctionnaires affiliés à AWI concernés par ces mesures sont des employés des ministères de l’Éducation nationale (93), de l’Agriculture (15), des Finances (5) des Transports (4), de l’Intérieur (1) et des Sports (1). Par ailleurs, plusieurs fonctionnaires au sein d’agences d’État, également liés à la Jamaâ, ont subi le même sort. C’est notamment le cas à la poste (5), à l’Office national de l’électricité et de l’eau potable (4) et de l’agence de presse officielle MAP (1).
Lors d’une rencontre avec la presse, le 17 février, Al Adl Wal Ihssane affirmait que 105 de ses membres étaient concernés. Pour le moment, le comité de soutien ne souhaite pas donner de détail sur les actions prévues pour défendre les intérêts des fonctionnaires de la Jamaâ.
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