La justice donne raison à Maati Monjib. Le tribunal administratif de première instance de Rabat a annulé une décision de la wilaya de Rabat-Salé-Kénitra, qui avait refusé le 26 juin 2016 de délivrer le récépissé légal à l’association Freedom now, présidée par l’historien. « Nous accueillons avec joie cette nouvelle. C’est très positif et c’est une victoire symbolique pour nous » nous confie Maati Mounjib. Le ministère de l’Intérieur doit également payer au plaignant 50 000 dirhams d’indemnités et s’acquiter des frais de la procédure.
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« Le ministère nous accusait, avec d’autres associations, d’avoir travaillé pour un agenda extérieur et d’avoir perçu des financements étrangers. Nous rappelons donc à M. Hassad que la justice n’a pas pris en compte ses allégations », ajoute Monjib. L’historien affiche sa volonté de se remettre au travail : « Nous allons dès la réception du récépissé recommencer notre travail (…) mais nous restons réservés, car il peut y avoir un appel contre ce jugement de la part des autorités ».
Malgré cela, Maâti Mounjib est loin d’en avoir fini avec les ennuis judiciaires. Il est toujours poursuivi pour de présumées irrégularités financières qui concernent le centre Ibn Rochd, centre de recherche en communication dont il est gestionnaire. Une grande campagne de soutien à l’historien avait été organisée et a connu la participation de poids lourds de la scène politique marocaine : Abderrahman Youssoufi, M’hamed Boucetta, Mohammed Bensaid Ait Idder, Ismail Alaoui, président d’honneur du PPS, et Saadeddine El Othmani, président du Conseil national du PJD.
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