Le 12 octobre, le président de la République du Nigeria, Muhammadu Buhari, a officiellement confirmé sa présence à la COP22 de Marrakech, sur invitation de Mohammed VI. Il fait partie des rares chefs d’État ou de gouvernement dont la présence a été annoncée. C’est essentiellement l’Afrique qui répond présente à l’appel pour l’instant. Le président du Niger Mahamadou Issoufou, du Sénégal Macky Sall, de la Guinée Alpha Condé, du Mali Ibrahim Boubacar Keïta, de la Gambie Yahya Jammeh et de la Sierra Leone, Ernest Bai Koroma ont annoncé officiellement leur présence. En marge de la COP22, Mohammed VI les réunira pour un sommet africain au Palais royal de Marrakech le 16 novembre.

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En Europe, seul François Hollande a officiellement annoncé sa présence. D’après les informations de TelQuel, le prince Albert II de Monaco sera également présent. Dans le reste du monde, Michelle Bachelet, présidente du Chili, a également confirmé sa participation. Son homologue brésilienne avait de même confirmé, très tôt, dès mars, sa venue. Mais Dilma Roussef a été destituée en août. Son vice-président qui assure l’intérim, Michel Tremer, n’a pas réitéré l’engagement de son pays. Les Premiers ministres du Pakistan Nawaz Sharif et du Québec Philippe Couillard seront aussi présents. Ban Ki-moon, secrétaire général de l’ONU (la COP est un évènement des Nations-Unis) et Jim Yong Kim, président de la Banque mondiale, ont également annoncé qu’ils viendraient à Marrakech.

Les invitations sont directement gérées par le Palais et les confirmations tombent au compte-goutte. « On ne saura qu’à la dernière minute qui viendra exactement. Traditionnellement, ça se décide dans les dernières semaines », répondent unanimement plusieurs membres du comité de pilotage. Pourtant, en guise de comparaison, l’an dernier, à un mois de la COP21, son président Laurent Fabius avait déjà annoncé une liste de 80 chefs d’État et de gouvernement. Les attentats de Paris du 13 novembre avaient provoqué un élan de solidarité et c’est 150 chefs d’État qui s’étaient rendus dans la capitale française pendant la COP. À Marrakech, l’objectif est de réunir « une soixantaine de chefs d’État ».

Même si c’est sans leur plus haut représentant, ce sont les 197 pays membres de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques qui seront représentés à la COP 22. 20 000 personnes sont attendues.