Le FMI, le Fonds monétaire internationale a, dans son dernier rapport publié le 4 octobre, anticipé une croissance de 4,8 % pour le Maroc en 2017. Un taux de croissance supérieur au 4,5 % prévu dans le projet de loi de finances (PLF) de 2017, adopté au dernier Conseil du gouvernement et au 3,5% qu’avait entrevu le Haut-commissariat au plan (HCP).

L’optimisme des différentes institutions nationales et internationales est basée sur l’hypothèse d’une bonne année agricole, qui boosterait le PIB agricole et, par ricochet, la croissance.

Toutefois, pour l’année en cours, l’institution financière internationale table sur une croissance limitée à 1,8 %, soit le même taux prévu par la BAD (Banque africaine de développement), mais bien supérieur à celui du HCP (1,5 %), de Bank Al-Maghrib (1,2 %) et du Centre marocain de conjoncture (1,2 %).

Selon l’institution dirigée par Christine Lagarde, le Maroc devrait, l’année prochaine, faire mieux que ses voisins algérien (2,9 %), tunisien (2,8 %) et égyptien (4 %) .

La croissance mondiale atteindra 3,1 % en 2016, soit un niveau inchangé par rapport à la projection de juillet, selon les nouvelles estimations du FMI. La croissance s’accélérera pour atteindre 3,4 % grâce à une reprise dans les principaux pays émergents. « La croissance économique mondiale restera modérée cette année à la suite d’un ralentissement aux États-Unis et du vote en faveur de la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne », explique l’institution financière.

Dans les pays avancés, indique le rapport, la croissance n’atteindra que 1,6 % en 2016, soit moins que le 2,1 % enregistré l’an dernier et en baisse par rapport à la prévision de juillet (1,8 %).

Le FMI prédit également que la croissance s’accélérera pour la première fois depuis six ans dans les pays émergents et les pays en développement, pour atteindre 4,2 %, soit un peu plus que ce qui a été prévu en juillet (4,1 %). En 2017, la croissance devrait s’établir à 4,6 %  dans les pays émergents.