Mezouar sort la carte Akhannouch

Le président du RNI, Salaheddine Mezouar, a tenu son meeting samedi 1er octobre à Tiznit devant un parterre de près de 2000 personnes.  Etaient présents à ses côtés Mohamed Boussaïd, ministre de l’Economie et des Finances, et Amina Benkhadra, ex-ministre de l’Energie et directrice générale de l’ONHYM, ainsi que la championne olympique Nawal El Moutawakil, tête de la liste nationale des femmes.

Après avoir présenté Abdellah Ghazi, tête de liste du RNI dans la circonscription de Tiznit, Mezouar a affirmé que son parti va mener le prochain gouvernement. Le patron du RNI — comme tous les autres intervenants du parti durant ce meeting — n’a pas cessé de répéter le nom d’Aziz Akhannouch, ministre de l’Agriculture et de la Pêche et ancien membre du RNI, très populaire dans la région. « Nous n’avons pas empêché Akhannouch de rester au gouvernement, parce que nous sommes conscient de l’intérêt qu’il porte au milieu rural. E il va sans dire que le monde rural a besoin d’Aziz Akhannouch », a-t-il déclaré.

« Quand le problème de la gestion du programme de développement du monde rural s’est produit, le parti a défendu Aziz Akhannouch », a rajouté Mezouar, en référence au clash intervenu en octobre 2015 entre Benkirane et son ministre de l’Agriculture autour de la gestion du fond pour le développement du monde rural.

A Tiznit, le RNI est en course pour deux sièges parlementaires, aux côtés de 13 autres partis. Ses principaux concurrents ne sont autres que l’USFP, qui avait décroché un siège en 2011, suivie du PJD et du PPS.

Démonstration de force du PJD à Fès

Pour son meeting dans l’ancienne médina de Fès, le PJD a jeté son dévolu sur la très emblématique salle de cinéma de Bab Boujloud. Une rencontre qui s’est déroulée durant la soirée du vendredi 30 septembre, et où le parti a présenté ses candidats dans la circonscription de Fès-Sud : Nadia Mansouri, Ilham Ouali et Omar Fassi Fihri (tête de la liste). Ses derniers ont tous lancé des piques aux concurrents ainsi qu’à ce qu’ils appellent « les forces d’Attahakoum ».

Driss Azami Idrissi, tête liste du parti de la lampe pour l’autre circonscription de Fès, a rejoint la rencontre un peu plus tard. Accueilli par les slogans des jeunes du parti et des applaudissements enthousiastes, le maire de la ville a donné son allocution devant une salle comble. À noter la présence majoritaire des femmes lors de la rencontre.

Nabila, « like a star ! »

Lors de son passage à Oujda, la chef de file de la Fédération de gauche démocratique (FGD), Nabila Mounib, a été reçue telle une rock en star par une foule en liesse. Ce jour-là, l’amphithéâtre du Centre des études et de recherche en sciences humaines, lieu où se déroulait le meeting, était plein à craquer. Pour rappel, la tournée nationale de la secrétaire générale du PSU a débuté à Guelmim le 25 septembre dernier, avant de se poursuivre par des meetings dans les villes de Ouarzazate, Errachidia, Otate El Haj, Bouarfa, Tindrara, Figuig, Jrada.

Lors de la rencontre, Nabila Mounib a réitéré son rejet de la « fausse bipolarisation » entre le PJD et le PAM, se présentant en tant que « troisième voie entre le courant pseudo moderniste et le courant islamiste conservateur ». Mounib a ciblé plus précisément le parti du tracteur. « Ce dernier parti, qu’on a fait naître par césarienne, n’est qu’une nouvelle version de ces semblables du FDIC , de l’UC, du RNI. Il fait partie de ceux qui retardent la transition démocratique»,  a lancé au public Nabila Mounib.