Abdellatif Hammouchi, directeur général de la sûreté nationale, Khalid Safir, Wali de la région de Casablanca-Settat et Lahcen Mettar, procureur général près la Cour d’appel de Casablanca ainsi que des responsables du ministère de la santé. Ces hauts responsables ont tous posé avec le bébé enlevé dans l’hôpital Harouchi le 20 septembre. Pour rappel, le nourrisson a été enlevé par une jeune femme habillée en personnel soignant, vêtue d’une blouse bleue.

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Le 28 septembre, l’enfant avait été retrouvé sain et sauf près de l’ambassade russe à Rabat. Un peu plus tôt, la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) avait annoncé dans un communiqué que l’enfant avait été retrouvé sain et sauf. « L’expertise génétique pratiquée sur le bébé et les tests ADN ont relevé sans équivoque qu’il s’agit bien de la petite fille dont les parents ont porté plainte pour enlèvement de l’hôpital Harouchi », souligne la DGSN dans un communiqué relayé par la MAP. Les enquêteurs et les éléments de la police ont pu récupérer le nourrisson enlevé mais sans avoir pu appréhender sa ravisseuse, encore en fuite.

Les enquêteurs avaient diffusé le signalement d’une femme, âgée entre 30 et 35 ans, ainsi que son portrait-robot. Les parents du nouveau né, Nabil. Z et  Nissrine B, après avoir récupéré leur bébé de la part des services de santé sous le regard du procureur général et de responsables sécuritaires et civils, « ont exprimé leurs remerciements et leur gratitude au roi Mohammed VI ainsi qu’aux services compétents pour les efforts déployés afin de retourner leur bébé, baptisé Janat » dans des propos rapportés par Medias24. « Je suis très heureuse que le bébé ait été retrouvé. La gendarmerie a fait du bon boulot et je la félicite très chaleureusement » a déclaré la mère, soulagée.

L’affaire, malgré son heureux dénouement, met en évidence les problèmes de sécurité dans les établissements hospitaliers et dans les maternités.