« Nous appelons au vote-sanction contre Abdelilah Benkirane », peut-on lire dans le communiqué de presse de l’Union marocaine du travail (UMT) daté du 21 septembre, issu d’une réunion de l’organisation tenue le même jour. La premier syndicat du pays insiste sur la nécessité de se rendre aux urnes lors du scrutin du 7 octobre.
L’UMT devance les critiques qui pourraient lui reprocher cette prise de position politique : « Nulle neutralité pour la classe ouvrière. On soutient ceux qui nous soutiennent dans le cadre de l’indépendance syndicale de l’UMT », titre le syndicat. Il reproche au gouvernement d’Ablelilah Benkirane le dialogue social entravé, la réforme des retraites, ou encore la loi encadrant le droit de grève (qui n’a pas encore été votée à la première chambre). À cela s’ajoute, selon le syndicat, un ensemble de décisions entreprises pour « démanteler » l’emploi et les services publics.
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Pendant cette mandature, les relations entre les syndicats et le chef du gouvernement ont été tendues. Les premiers refusant catégoriquement la réforme des retraites proposée par le second, déterminé à la faire adopter. Les syndicats ont largement battu le pavé ces dernières années. Ils ont reproché à maintes reprises à Abdelilah Benkirane de refuser le dialogue.
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