Le FMI approuve une LPL de 3,47 milliards de dollars au profit du Maroc

Le Conseil d’administration du Fonds monétaire international (FMI) a approuvé, le 22 juillet, une Ligne de précaution et de liquidité (LPL) de 3,47 milliards de dollars au profit du Maroc

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Le FMI a accordé au Maroc, une nouvelle Ligne de Précaution et de Liquidité d'environ 41 milliards de dirhams pour deux ans. L’organisme appelle à plus de réformes dans le pays.
Le siège du Fonds monétaire international (FMI) à Washington. Crédit: DR

Le Maroc s’est vu accorder une nouvelle ligne de précaution et de liquidité (LPL) d’un montant d’environ 3,47 milliards de dollars, détaille un communiqué du Fonds monétaire international (FMI)à l’issu du Conseil d’administration tenu le 22 juillet.

L’accord approuvé en faveur du Maroc s’étale sur une période de deux ans, ajoute le communiqué, précisant que l’accès à la LPL pendant la première année sera d’environ 1,73 milliard de dollars.

La décision du conseil d’administration du FMI intervient deux jours seulement après l’adoption de la réforme des retraites par le Parlement, enclenchant ainsi son processus.

« Malgré une conjoncture mondiale et régionale difficile, le Maroc a considérablement avancé dans la réduction des vulnérabilités budgétaires et extérieures et dans la gestion des défis à moyen terme », a déclaré Mitsuhiro Furusawa, Directeur général adjoint du FMI et Président du Conseil par intérim, à l’issue des délibérations du Conseil d’administration sur le Maroc.

Il ajoute, « les déséquilibres extérieurs ont sensiblement diminué et l’assainissement budgétaire a progressé, tandis que les moyens d’action et le dispositif institutionnel ont été renforcés, y compris grâce à l’application de la nouvelle loi organique des finances, à l’adoption de la réforme des retraites de la fonction publique et aux constantes améliorations apportées à la supervision du secteur financier ». Des réformes fortement recommandées par le FMI.

Le communiqué de l’institution internationale précise que le nouvel accord au titre de la LPL fournira au Maroc une assurance utile contre les chocs exogènes à l’heure où les autorités mènent leur programme de réformes destiné à renforcer davantage la résilience de l’économie et à promouvoir une croissance économique plus forte et plus inclusive.

De leurs côtés, les autorités marocaines ont fait savoir qu’elles entendaient traiter cet accord comme un dispositif de précaution, comme elles l’ont fait avec les deux précédents, et qu’elles n’avaient pas l’intention d’effectuer de tirages au titre de la LPL, « à moins que le Maroc n’accuse de véritables besoins de balance des paiements à la suite d’une dégradation prononcée de la conjoncture extérieure. »

Rappelons que le premier accord avec le Maroc au titre de la LPL a été approuvé le 3 août 2012 et portait sur un montant de 6,21 milliards de dollars. Le deuxième accord de 24 mois était d’un montant de cinq milliards de dollars et a été approuvé le 28 juillet 2014.

Pour le Directeur général adjoint du FMI, cette LPL apportera au Maroc une assurance précieuse contre les risques exogènes et accompagnera les politiques économiques des autorités. Il conseille donc au Maroc de poursuivre les réformes destinées à « améliorer le climat des affaires, la compétitivité et les politiques du marché du travail pour relever la croissance potentielle, réduire le chômage qui ne cesse d’être élevé, particulièrement chez les jeunes, et accroître la participation des femmes à la population active ».

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