Les anciens pensionnaires de l’orphelinat d’Ain Chock ne décolèrent pas. Expulsés manu militari de l’établissement, détruit le 7 mars, certains d’entre eux menacent désormais de se suicider. La raison: Une intervention musclée des forces de l’ordre, le 31 mars. « Depuis que l’orphelinat a été détruit, ils ont installé un campement où les habitants du quartier venait leur donner à manger. Aujourd’hui, ils les ont encore chassés », raconte une source sur place. Les autorités prennent-elles leurs menaces au sérieux ? « Quelques anciens pensionnaires discutent en ce moment avec le gouverneur pour essayer de trouver une solution ».
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Selon une source à la Wilaya de Casablanca, la destruction de la bâtisse est justifiée par une décision de justice rendue en 2015. La commune, qui a approuvé la démolition, avance que le bâtiment « menace ruines ». Délogés le 7 mars, les pensionnaires s’étaient vu proposer des « aides » de 9000 dirhams et 30000, pour les plus anciens. Sur près de 150 pensionnaires, une soixantaine avait rejeté l’offre, jugeant celle-ci dérisoire. « Comment peut-on se débrouiller avec 9 000 dirhams ? On se fout de nous», protestait Mamoun Fouad, un sans abri d’Ain Chock.
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