Le président américain est arrivé à La Havane dimanche 20 mars avec un important dispositif de sécurité qui a dissuadé de nombreux Cubains de venir à sa rencontre. « C’est une visite historique et une occasion historique », a-t-il souligné en rencontrant le personnel de l’ambassade américaine, neuf mois après le rétablissement des relations diplomatiques entre les deux anciens pays ennemis.
« En 1928, le président (américain Calvin) Coolidge était venu sur un navire militaire, cela lui avait pris trois jours. Cela m’a pris seulement trois heures », a-t-il ajouté, en référence au dernier chef d’Etat américain en exercice à s’être déplacé sur l’île.
La famille Obama est ensuite parti dîner dans un « paladar » (restaurants privés, souvent chics, qui se sont développés ces dernières années sur l’île communiste) de la capitale cubaine, en rapide transformation depuis l’annonce du rapprochement avec Washington.
L’arrivée du premier président noir des Etats-Unis – de 30 ans plus jeune que Raul Castro – a une dimension symbolique forte pour la communauté afro-cubaine, notoirement sous-représentée au sein des élites politiques cubaines. Mais malgré l’engouement autour de ce déplacement longtemps impensable, l’embargo imposé à l’île depuis 1962 reste en place et les changements espérés par Washington pourraient tarder à se concrétiser.
(Avec AFP)
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