« Pour l’instant il y a cinq morts« , a indiqué la source militaire qui a demandé à conserver l’anonymat, sans préciser les motivations des assaillants. Un photographe de l’AFP a indiqué avoir vu de son côté sept corps sur la plage et un autre dans l’hôtel Etoile du Sud, un des établissements attaqués. Un autre témoin avait dit à l’AFP avoir vu au moins sept morts sur la plage, et montré leurs photos.
Ces assaillants « puissamment armés et portant des cagoules ont tiré sur les occupants de L’Etoile du sud, un grand hôtel pris d’assaut par les expatriés en cette période de canicule« , avait expliqué un témoin joint par l’AFP après le début de l’assaut.
« On était sur la plage, on a entendu des coups de feu et on a vu des gens fuir, on a compris que c’était une attaque« , a raconté Braman Kinda, en montrant les photos de sept cadavres, dont au moins une femme, gisant sur la plage. Selon lui, les assaillants étaient quatre et « parcouraient la plage en tirant des coups de feu« .
Un autre témoin a affirmé qu’un des assaillants criait « Allah Akbar » (Dieu est grand en arabe).
Abbas El-Roz, un ressortissant libanais qui séjournait à l’Etoile du Sud, a également raconté que l’un d’eux portait un fusil d’assaut Kalachnikov et une ceinture de grenades.
Au moins un des assaillants a été tué, ont indiqué plusieurs témoins. L’un d’eux, Kouamena Kakou Bertin, un transporteur, a précisé que les trois autres s’étaient enfuis à pied par la route.
Dizaines de personnes évacuées
L’attaque a provoqué des scènes de cohue sur le pont séparant la zone touristique visée, le Quartier France qui marque l’entrée de la vieille ville.
Un journaliste de l’AFP a vu une dizaine de personnes, dont une femme blessée, évacués dans un camion militaire alors que plusieurs autres, transportant des mitrailleuses lourdes, se dirigeaient vers le lieu de l’assaut. L’armée ivoirienne contrôlait strictement les personnes quittant la zone.
« Les opérations de ratissage se poursuivent, l’hôtel a été sécurisé », a pour sa part indiqué à l’AFP une source policière.
Vous devez être enregistré pour commenter. Si vous avez un compte, identifiez-vous
Si vous n'avez pas de compte, cliquez ici pour le créer