La Jamâa campe sur sa position et ne participe pas aux aux marches de commémoration du 5ième anniversaire du mouvement du 20 février. « Nous nous sommes retirés du mouvement du 20 février, depuis nous n’avons pas changé de position. Je ne vois pas pourquoi on participerait à cette marche. C’est un débat clos » nous explique Omar Aherchane dirigeant à Al Adl Wal Ihssan (AWI)
Dans un entretien accordée le 17 février à un blog affilié au journal belge Le Soir, Fathallah Arsalane numéro 2 de la Jamâa explique les raisons qui a poussé AWI a quitté le mouvement contestataire M20 « Nous avons mis fin à notre participation en décembre 2011 car nous avons acquis la conviction que le Mouvement du 20 Février n’obtiendrait rien de plus du régime et qu’au contraire les risques de confrontations violentes s’aggravaient – et notre principe fondamental reste la non-violence, car la violence ne mène nulle part ».
Si AWI ne participe pas aux marches prévues un peu partout dans le pays, d’autres partis de gauche (PADS, PSU) et associations (AMDH, UECSE) ont répondu présents à l’appel. La jeunesse de l’USFP crée la surprise -car elle n’a pas participé officiellement au mouvement- en appelant aujourd’hui ses militants à «s’inscrire dans tous les modes de militantisme, les mouvements contestataires et la participation active dans la résurrection du mouvement du 20 février».
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