Des conseillers RNI de Tiznit ont qualifié les réfugiés syriens et les migrants subsahariens de « catastrophes sociales ». Le groupe antiraciste de défense et d’accompagnement des étrangers et migrants (Gadem) a régit  le 17 février, critiquant ces déclaration que l’association considère comme irresponsables.  « Ces personnes ont tout faux et ne sont pas en phase avec ce qui se passe au Maroc en matière de politique de migration » explique Mehdi Alioua président du Gadem. Il précise « aujourd’hui les migrants installés à Tiznit (ou dans une autre ville) ont été déplacés de force par les autorités marocaines du nord du pays. Et contrairement à ce qu’on pourrait croire, les habitants de Tiznit se sont solidarisés avec les migrants».

Plusieurs médias ont relayé la question écrite de conseillers RNI adressée au président du conseil de la ville pour se plaindre « de l’affluence massive à Tiznit » des réfugiés syriens et des migrants subsahariens.

« La ville de Tiznit est devenue une station où se déversent des catastrophes sociales » peut on lire dans la question écrite datant du 4 janvier. Défiant les lois de la logique, les conseillers ajoutent  « suite à la fermeture de Boua Omar, Tiznit a accueilli de nombreux  cas psychologiques. Un pôle de médecine psychologique a été créé plutôt que d’agrandir  l’hôpital provincial ».

Le parti de la colombe se désolidarise de ces propos surprenants et haineux. « Honnêtement je ne suis pas au courant de cette histoire car je suis à l’étranger. Mais il est clair que ces propos n’engagent en aucun cas le parti du RNI ou le gouvernement » nous explique Anis Birou porte parole du RNI. « Notre pays a lancé une politique migratoire louée par tous pour sa dimension humaine, visionnaire et globale » ajoute-t-il.