Le Fédération de la gauche démocratique n’a pas obtenu de bons résultats au scrutin, cependant, elle peut se targuer d’avoir mené la campagne la plus intègre, sur un classement de neuf partis politiques, selon un rapport publié le 10 septembre par le CMDH (Centre marocain des droits de l’Homme).

Deuxième fait marquant de ce rapport, élaboré par cette association, ce n’est pas le PJD, arrivé en seconde place, mais son allié au gouvernement, le PPS qui talonne le FGD. Le parti de la Lampe ne vient qu’en troisième position, quand le PAM arrive en dernière place pour avoir fais preuve d’une «piètre prestation électorale», selon le rapport. La quatrième place est occupée par l’UC, suivie de l’USFP, du MP, du RNI et de l’Istiqlal.

Le rapport a été réalisé dans les douze régions du Maroc. Les membres du CMDH ont noté et classé les infractions sur trois niveaux: infraction sur une large échelle,  sur une échelle moyenne, et enfin sur une échelle limitée.  Le CMDH a mis en place une liste de dix infractions au total, dont la violence contre les adversaires politiques, la violence verbale, l’utilisation de l’argent, l’humiliation des adversaires ou encore la poursuite de la campagne électorale pendant le jour du scrutin.

Pour chacune des infractions, une note est donnée à chaque parti politique, donnant lieu in fine à une moyenne régionale. Ces moyennes générales sont comptabilisées à leur tour pour élaborer la moyenne nationale.

Dans l’ordre, la FGD a obtenu 9.93/10, le PPS 9.51/10, le PJD 9.40/10, l’UC 9.38/10, l’USFP 8.64/10, le MP 8.28/10, le RNI 7.63/10, le PI 6.22/10 et finalement le PAM avec 6.08/10.

Le CMDH a également noté la neutralité des autorités durant le scrutin, par région et c’est Laâyoune-Sakia El Hamra qui arrive en tête avec 9.50/10 alors que la région de Casablanca Settat arrive en dernière position avec 5.60/10 de moyenne.