Le courant Ouverture et démocratie créé par le défunt Ahmed Zaïdi qui avait annoncé sa scission avec l’USFP ainsi que la création d’un nouveau parti politique le 21 février dernier, a annoncé la mise en place d’une instance préparatoire. C’était lors d’une réunion tenue samedi 25 avril à Rabat dont l’ordre du jour était la déclaration de la création d’un nouveau parti politique. Selon les membres du courant, l’instance préparatoire devrait permettre «d‘engager les démarches juridiques nécessaires pour la constitution du nouveau parti».
Trois comités ont ainsi été créés à l’issue de cette réunion : le comité juridique qui s’occupera du statut interne,du logo et du nom du parti, le comité communication qui s’occupera essentiellement de la création d’un site internet pour le parti et le comité logistique.
Sans toutefois préciser la date de sa création , le courant de Zaïdi a indiqué que «le nouveau parti verra le jour avant les élections des responsables des chambres professionnelles», prévues en août.
Tariq Kabbage présent pour la première fois
Au rang des personnalités présentes à cette réunion figurait pour la première fois Tariq Kabbage, le président du conseil communale d’Agadir, ancien membre de l’USFP. On note également la présence d’Abdelali Doumou et Ali El Yazghi. A noter cependant l’absence d’Ahmed Reda Chami, un des leaders du courant.
Pour rappel , le courant Ouverture et démocratie était en conflit depuis plusieurs mois avec le premier secrétaire de l’USPF, Driss Lachgar, auquel il reprochait notamment sa gestion des élections du président du groupe parlementaire socialiste à la première chambre.
On est consterné de voir le parti de Ben Barka finir en confettis ridicules.Les figures historiques encore vivantes devraient être à l’initiative pour faire cesser la course au Zaîma dans un parti que fuient d’abord les militants,les électeurs et par dessus tout un parti où ne se dégage aucun consensus sur la faillite du progressisme incarné dans le monde arabe par les partis laïcs modernistes,que ce soit au M.O (Syrie,Irak,Egypte,Algérie)dans les pays modérés comme la Tunisie,la Jordanie,le Maroc,et ne parlons de la Libye,le Soudan,le Liban.Aussi bien le mouvement socialiste ou communiste a été balayé par les contre-révolutions,le système des partis uniques,la mise à l’écart des intellectuels quand ils n’ont pas été liquidés.Ni le système économique ni le politique incarnés par cette mouvance progressiste n’ont été en mesure de s’allier ou prendre l’ascendant.Ne parlons pas des ambiguïtés idéologiques entre la direction exilée et celle qui se coltinait la réalité du pouvoir en place.Incontestablement Lachgar a autant de charisme qu’un « boudha »,sauf que lui ne dégage aucune sérénité.