D’après la préfecture de la ville, citée par l’agence MAP, «plusieurs» membres des forces de l’ordre ont été atteints par des jets de pierre. Grièvement touchés, deux policiers ont été hospitalisés « en soins intensifs », selon la même source. Des véhicules de police ont également été endommagés, est-il précisé.Il n’est en revanche pas fait mention d’éventuels blessés parmi les étudiants, ni d’interpellation.
Interrogé par l’AFP, un membre de la section locale de l’Association marocaine des droits humains (AMDH) a pour sa part affirmé qu’au moins « 20 personnes», dont des étudiants, avaient été blessées. Parmi ces derniers, deux ont également été grièvement touchés, dont un renversé par une fourgonnette, selon la même source. « Les étudiants affirment qu’au moins quatre personnes ont été arrêtées», a-t-elle ajouté, sous couvert d’anonymat.
La préfecture affirme que les forces de l’ordre sont intervenues en matinée, «sur demande de la présidence de l’université Mohammed 1er», où des étudiants empêchaient l’accès à certains cours de masters. Selon le membre de l’AMDH, il s’agissait d’élèves en droit observant «une grève de 30 jours» contre des modalités d’examens.
Ces derniers mois, les autorités ont annoncé une batterie de mesures afin de lutter contre les violences –récurrentes– sur certains campus du royaume.
Au printemps, après le décès d’un jeune islamiste dans des affrontements entre factions étudiantes à Fès, le ministère de l’Intérieur a ainsi indiqué que les forces de l’ordre seraient désormais autorisées à prendre l’initiative d’intervenir –en accord avec les responsables universitaires– sur les campus «en cas de menace à la sécurité ou à l’ordre public». Mohamed Hassad avait alors affirmé que plus de 30 incidents avaient eu lieu sur des campus marocains lors de l’année scolaire 2013-14, entraînant l’arrestation de plus de 120 personnes.
Fin novembre, une manifestation étudiante visant à protester contre un durcissement de la législation a par ailleurs été dispersée par la force à Rabat. Ses organisateurs entendaient protester contre une proposition de loi qui prévoit une peine de un an à cinq ans de prison et jusqu’à 50.000 dirhams d’amende pour « violences» mais aussi « participation à des manifestations au sein des universités et cités universitaires».
Avec AFP
Une grève de 30 jours que des voyous veulent imposer aux étudiants qui ne sont pas d’accord, des policiers blessés,des voitures endommagés …et puis quoi encore?Et ce sont des « ELEVES en droit » confirme un stupide de l’AMDH!Nul doute qu’ils seront aussi brillants en droit que ne l’est ce mercenaire …