Le procès du Français de 66 ans, accusé d’agressions sexuelles sur des mineurs, a été reporté au jeudi 4 décembre, a-t-on appris auprès de Mustapha Rachidi, conseiller juridique de l’organisation Touche pas à mon enfant, qui s’est constituée partie civile. « Nous avons demandé le report du procès afin de préparer nos plaidoiries », explique l’avocat qui est en charge de l’affaire conjointement avec Abdelilah Tachfine, avocat affilié à l’AMDH.
La demande de remise en liberté provisoire de l’accusé a, quant à elle, été rejetée, a indiqué l’avocat. L’homme, installé de longue date dans le royaume, aurait abusé d’au moins neuf enfants, qui affirment avoir subi des « actes sexuels » à son domicile en échange de modiques sommes d’argent.
Abus sexuels sur mineurs ou prostitution infantile ?
L’affaire pourrait impliquer de la prostitution infantile. Selon les déclarations de Me Abdelilah Tachfine à l’AFP, le sexagénaire est ainsi entré en contact avec certains des mineurs « par le biais de leurs parents ». Mais Mustapha Rachidi note quant à lui que deux des victimes sont représentées au tribunal par leurs mères et qu’elles ne sont, pour l’instant, pas poursuivies en justice.
Jean-Luc G. avait été pris en flagrant délit le 17 novembre dernier dans un véhicule, et « des images d’enfants en sous-vêtements ont par ailleurs été retrouvées sur son ordinateur », a indiqué Me Tachfine à l’AFP.
Si le Français encourt plusieurs années d’emprisonnement, Mustapha Rachidi critique la tenue de son procès « devant un tribunal de première instance et non devant une chambre criminelle […] malgré la gravité des charges ».
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