Le ministre de l’Enseignement supérieur Lahcen Daoudi, qui s’était déjà prononcé en faveur de la valorisation de la filière scientifique a de nouveau déclaré que le Maroc a « besoin de plus de formations scientifiques ». Selon nos confrères de Médias 24, le ministre a précisé que le nombre de bacheliers en sciences et mathématiques a connu une baisse de 2 % lors du dernier examen, contre une hausse de 9 % de bacheliers en lettres.
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S’il impute cette tendance à la mauvaise organisation dans le primaire et le secondaire, il explique également qu’« aucune économie ne peut absorber de telles tendances », liant l’enjeu de l’orientation à celui de l’emploi : « Nous devons donner aux mathématiques leur véritable place dans l’enseignement. Inverser la tendance sera l’un des moyens-clés d’améliorer l’emploi et lutter contre le chômage ».
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Il faudrait avoir le courage de faire le ménage au sein des centres de décision:trop de « mentalités figées » occupent encore les postes clés dans le MEN;trop de pourriture y subsite.Le recrutement des enseignants est encore scandaleusement fonction de bas calculs financiers et le trafic d’influence bat son plein. On recrute sur coup de
téléphone,recommandation et autre présélection à la base de moyennes gonflées par le cours payant et ce sont les médiocres ,voire les tricheurs et les nuls qui passent.Nous avons des licenciés en matières scientifiques que personne ne veut embaucher alors que la plupart d’entre eux sont solicités par les riches pour en aide à leurs enfants.
On continue de payer aussi et encore le prix de la politique non moins calculatrice du cycle spécial où la crruption avait privilégié des fripons du premier cycle ,déjà rachetés aux sorties du CPR années après années avec des 7/20 de moyenne .Mr le ministre devrait se souvenir ,d’autre part,du problème de la langue d’enseignement .
Quant aux programmes …mieux vaut ne pas en parler.