Selon le projet de Loi de Finances 2012, les investissements dans le ferroviaire atteindront 7,5 milliards de dirhams. L’aménagement de la ligne à grande vitesse (LGV) Casablanca-Tanger accaparera 5 milliards de ce montant. Les 2,5 milliards restants serviront à renforcer les lignes normales du reste du réseau, ainsi qu’au réaménagement des gares. Pendant ce temps, les financements prévus par l’Agence française de développement (AFD) sont bloqués jusqu’à la fin des présidentielles françaises, et la pression anti-TGV monte d’un cran dans le royaume. “Nous pensions que, conformément à ses positions avant les élections, le PJD allait au moins rééchelonner ces investissements. Mais l’importance du montant prévu est une insulte à l’intelligence du Marocain, vu la conjoncture difficile”, explique Jawad Moustakbal, membre d’ATTAC Maroc et du collectif Stop TGV.
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