Abdelilah Benkirane s’est “surpassé” lors de la dernière session du conseil national du PJD, organisée les 25 et 26 février à Salé. Le Chef du gouvernement a affirmé devant les siens que le travail de l’Exécutif se faisait en harmonie avec le roi. “Nous n’entrerons jamais en confrontation avec le souverain pour faire plaisir à quelques milieux laïcs, alliés du diable”, a notamment affirmé le leader islamiste. A qui fait-il référence ? Mystère. Mais selon plusieurs observateurs, le chef de l’Exécutif répondrait ainsi à la polémique née suite à l’établissement de la liste des établissements stratégiques, dont la nomination des responsables passe nécessairement par le Conseil des ministres. Quid de l’intervention, de plus en plus visible, des conseillers royaux dans la gestion des affaires publiques ? “Le respect dû à Sa Majesté implique le respect de ses conseillers et de ses collaborateurs”, répond Benkirane, qui semble avoir définitivement enterré la hache de guerre avec Fouad Ali El Himma.
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