“Le Maroc doit revoir toute sa politique économique”. C’est la conclusion qui se dégage de la conférence organisée par l’institut HEM. Ainsi, pour Karim El Aynaoui, directeur des études à la banque centrale, “les plans qu’a lancés le Maroc en cette décennie sont ambitieux, le souci se pose au niveau de la gestion des programmes”. L’économiste Najib Akesbi abonde dans le même sens mais pointe cependant l’absence de modèle économique clair : “Ces différents plans, Azur, Maroc vert… c’est du n’importe quoi ! De loin, on ne voit aucune politique commune. Il faut, au moins, les faire converger”. De son côté, le journaliste Aboubakr Jamaï a expliqué que sans cadre démocratique, “le Maroc ne disposera jamais des conditions préalables à une économie de marché, et l’Etat joue actuellement le rôle de blanchiment de la rente, justement à cause de l’autoritarisme”. Mais tous les regards étaient tournés vers Lahcen Daoudi, SG adjoint du PJD, qui ne s’est finalement pas approfondi sur le sujet, préférant rester sur des généralités. Pouvoir quand tu nous tiens !
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