D'Alger, Ayrault réitère le soutien de la France au plan d'autonomie au Sahara

À Alger, les autorités françaises et algériennes ont laissé transparaître leur désaccord sur la question du Sahara.

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Jean Marc Ayrault et Ramtane Lamamra. Crédit : AFP

Lors de sa visite officielle en Algérie, qui prend fin le 30 mars,  le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Marc Ayrault, a expliqué que la France garde «la même position» sur la question du Sahara, qui est de considérer le plan d’autonomie comme une « base crédible » de négociations . Cette déclaration, relayée notamment par l’Agence France Presse, a été formulée lors d’une conférence de presse commune le 29 mars avec son homologue algérien, Ramtane Lamamra, qui n’a pas manqué d’afficher le traditionnel soutien d’Alger aux séparatistes.

Ramtane Lamamra a affirmé que «la France trouverait un rôle à sa mesure dans le soutien de ce processus (…) conduisant à l’autodétermination». Le chef de la diplomatie algérienne n’a pas manqué de souligner que «pendant 40 ans, ce sujet a constitué un point de désaccord entre la politique extérieure de l’Algérie et celle de la France».

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Jean-Marc Ayrault a pour sa part expliqué que le dossier du Sahara «est une question délicate, difficile, qui ne doit pas être une pierre d’achoppement dans l’amitié entre la France et l’Algérie». Il a souhaité que «le mandat de la Minurso soit renouvelé» en prônant «l’apaisement» dans les relations entre le Maroc et l’ONU. Début mars, le porte-parole du Quai d’Orsay, Romain Nadal, avait expliqué que «le plan d’autonomie présenté par le Maroc en 2007 constitue une base sérieuse et crédible pour une solution négociée».

Cette sortie des deux ministres vient dans un contexte bien particulier. Depuis plusieurs semaines, le Maroc entretient des relations tendues avec le  secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon qui avait fortement irrité Rabat en qualifiant d’«occupation» la présence du Maroc au Sahara , avant de plaider le «malentendu».   la suite de quoi, le Maroc avait pris des mesures de rétorsion en expulsant la quasi-totalité des experts civils expatriés de la Minurso et fait fermer un bureau de liaison militaire.

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Avec Agences

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