La nouvelle règlementation en matière de partenariats public-privé (PPP) est entrée en vigueur en janvier dernier. Ces délégations de construction ou d’exploitation d’une infrastructure de service public à une entreprise privée étaient déjà utilisées. Elles offrent l’avantage de favoriser la construction d’infrastructures tout en limitant les dépenses d’investissement de l’Etat. Le 11 mai, le ministre de l’Economie et des Finances Mohamed Boussaïd a défendu ces PPP lors d’un colloque dédié à la question. L’occasion pour le ministre de rappeler que le succès de ces partenariat dépend de la qualité de la préparation en amont des projets et de la transparence dans l’attribution des contrats. Des points qu’un projet de décret réglemente.
Le ministre délégué en charge du Transport Najib Boulif a pour sa part défendu l’intérêt de davantage recourir aux PPP, en précisant qu’une cellule dédiée à la question avait été mise sur pied au sein de son administration. D’après lui, plusieurs projets seraient déjà dans les tuyaux. Parmi eux, ceux de l’ONCF. Le Directeur général de l’entreprise publique, Mohamed Rabiî Khlie a expliqué que le PPP était incontournable aussi bien dans la construction que dans la maintenance, mais que le montage financier définissant la partie prise en charge par le privé et par le public n’avait pas encore été trouvé.
Abdelkader Amara, ministre de l’Energie, des mines, de l’eau et de l’environnement a lui expliqué que les PPP n’étaient qu’une phase de transition avant la libéralisation du marché de l’électricité. « Certes, le Maroc a pu relever le défi en matière de sécurité d’approvisionnement grâce à ces mécanismes novateurs, mais le recours aux PPP ne constitue qu’une transition vers un marché libéralisé et concurrentiel qui permettra au consommateur de disposer d’un KWh qui reflète la réalité du coût et du marché » a-t-il déclaré lors du colloque. Concrètement, la libéralisation sera progressive. L’Etat prévoit dans un premier temps le développement de l’autoproduction et l’ouverture du réseau de transport de l’ONEE aux grands consommateurs qui ne produiront que pour eux.
Boussaid, Amara et Boulif (et d’autres dans l’ombre) ont venté les intérêts des partenariats publics-privés qui profite aux grandes. Entreprise et lobbys qui chaque fois profitent après le moment des plans et qui pense non plus des soulager des populations qui peine pour leur survie, P.P.P oui, pour injection de l’énergie au réseau interconnecté de l’énergie solaire après usage du consommateur permettant les partenariat avec les petits paysans ou les populations les populations de campagnes et des montagnes.