Dans la vidéo, tournée devant la célèbre mosquée historique de la Koutoubia, Nekkaz a prétendu qu’elle avait été construite par des Algériens, qualifiant les participants à la Marche verte de 1975 d’“occupants”.
Suite à la diffusion de cette vidéo, la police touristique de Marrakech a procédé à l’arrestation de Nekkaz. Il a ensuite été interrogé par les autorités compétentes. Sur instruction du parquet, il a été libéré après avoir signé un engagement à ne plus filmer au Maroc jusqu’à son départ, les autorités ayant alors entamé les procédures légales de son expulsion.
Cette vidéo a provoqué de vives réactions d’indignation au Maroc, étant perçue comme une offense à l’intégrité territoriale du royaume et une ingérence dans ses affaires internes. Plusieurs organisations marocaines ont réclamé que Nekkaz soit jugé pour ses déclarations, soulignant la nécessité de traiter fermement tout individu portant atteinte à la souveraineté et à l’intégrité territoriale du pays.
Avec cette expulsion s’achève ainsi le bref mais mouvementé séjour de Rachid Nekkaz au Maroc, qui a quitté le territoire marocain à bord du premier vol disponible vers la France dans la matinée du mardi 18 mars.
Pour rappel, Rachid Nekkaz est un militant politique algérien et ancien candidat à l’élection présidentielle en Algérie, connu pour ses prises de position controversées et ses activités dans le domaine des droits humains.