Dans un communiqué reçu par Hespress, le syndicat a exigé l’ouverture urgente d’une enquête approfondie, la mise en place de réformes radicales, ainsi que le départ du directeur du marché.
Selon le même document, le bureau syndical des commerçants, travailleurs et professionnels du marché de gros a également demandé que toutes les personnes impliquées soient tenues responsables, notamment certains conseillers communaux accusés d’avoir exploité ce service public en le transformant en une source de profits illégaux.
Le syndicat a accusé l’administration du marché de percevoir illégalement de l’argent auprès des commerçants sans fondement juridique, d’imposer des taxes injustifiées sur les transactions commerciales, ainsi que de détourner certains espaces publics à des fins personnelles pour les transformer en projets privés lucratifs, au lieu de les utiliser au bénéfice de l’intérêt général.
L’organisation syndicale dénonce également l’imposition de prélèvements illégaux sur les commerçants et la mauvaise gestion des espaces destinés à la vente et au stationnement.
Le syndicat appelle ainsi les autorités compétentes à intervenir en lançant une enquête exhaustive, à prendre des mesures immédiates pour réformer le marché, garantir la transparence dans sa gestion et protéger les droits des professionnels.
Il souligne que la situation exige une enquête approfondie afin de révéler toutes les irrégularités, affirmant que la lutte continuera jusqu’à la satisfaction de ces revendications et la sortie du marché de son état actuel de dégradation.
De son côté, l’administration du marché de gros des fruits et légumes rejette catégoriquement ces accusations, refusant qu’on lui porte atteinte ou que des accusations infondées lui soient adressées simplement pour avoir appliqué la loi.
Le directeur du marché, dans une déclaration à Hespress, a affirmé que les commerçants travaillent normalement et qu’il n’y a aucun dysfonctionnement ni mauvaise gestion tel que décrit dans les accusations.
Il a précisé que les camions accèdent normalement au marché, et que toutes les actions entreprises s’inscrivent dans le cadre de la sécurité alimentaire des citoyens. Il a ajouté que “l’économie du marché devrait rester éloignée de la politique et des tensions”, tout en soulignant que le droit de protestation demeure légitime pour tout citoyen.