A l’issue des ses entretiens avec le président du Conseil royal consultatif des affaires sahariennes (CORCAS), Khalihenna Ould Errachid, Larcher a réaffirmé, dans une déclaration à la MAP, l’importance de la position française sur cette question, rappelant que “la France est sans doute le pays qui connaît le mieux cette région”, une connaissance qui lui confère une responsabilité particulière et une légitimité pour expliquer cette situation sur la scène internationale.
“Je tiens à le réaffirmer qu’il ne s’agit pas d’une position d’un gouvernement ou d’un Exécutif (…) c’est bel et bien la politique de la France”, a-t-il argué.
Cette rencontre a été aussi l’occasion de faire le point sur la situation dans les provinces du sud du Royaume et d’examiner les perspectives offertes par le plan d’autonomie.
Le président du Sénat français, qui était accompagné d’une délégation de haut niveau, composée notamment de Christian Cambon, président du groupe d’amitié France-Maroc, de Cédric Perrin, président de la commission des Affaires étrangères, de la Défense et des Forces armées, et de Christophe Lecourtier, ambassadeur de France à Rabat, se rendra également à Laâyoune, dans le Sahara marocain.
Par ailleurs, les relations entre le Royaume du Maroc et la République française sont fondées sur l’héritage d’une histoire et sur une amitié “très profonde”, a affirmé le président du Sénat français, Gérard Larcher, à l’issue de ses entretiens avec le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita.
“Nous avons eu un échange très intéressant pour faire le point sur ce nouveau chapitre du livre que nous écrivons ensemble depuis la visite du président de la République” dans le Royaume, a déclaré à la presse Larcher.
“Aujourd’hui, grâce à la volonté de nos deux chefs d’État, nous avons trouvé un chemin” où le Sénat a joué un “rôle très important”, à travers notamment la diplomatie parlementaire et les groupes d’amitié au sein des Parlements des deux pays, s’est réjoui Larcher, soulignant que cette diplomatie “peut nouer des canaux et des réseaux” entre les deux pays.
Les entretiens avec Bourita ont porté également sur “cette nouvelle perspective, notamment en direction de la façade atlantique sud, essentielle pour la stabilité du continent africain, mais au-delà, pour la stabilité du monde”, a-t-il relevé.
“Notre amitié nous a permis de franchir parfois des difficultés, mais elle est ouverte sur le présent et l’avenir”, a-t-il insisté, évoquant les perspectives de la relation entre les deux pays, notamment avec la 50e session du forum parlementaire francophone, qui réunira plus de 50 pays, où “le Maroc a particulièrement sa place”.
(avec MAP)