Selon cette proposition de loi, obliger les médecins à mentionner le nom scientifique du médicament dans les prescriptions médicales, plutôt que de spécifier une marque commerciale, permettrait aux patients d’accéder à des alternatives de même qualité, ce qui limiterait la pénurie de médicaments et encouragerait l’utilisation de génériques à des prix raisonnables.
Le groupe a également affirmé que cette démarche était conforme aux politiques de l’Organisation mondiale de la santé qui encourage la prescription de médicaments sous leurs noms scientifiques, contribuant ainsi à créer un marché pharmaceutique plus compétitif.
Dans ce contexte, Mohamed Hawachi, vice-président de la Fédération nationale des syndicats des pharmaciens, a déclaré : “Nous soutenons ce sujet, mais il existe une loi connue sous le nom de droit de substitution, qui est accordée par le législateur au pharmacien pour lui permettre de prendre en charge sa responsabilité dans la substitution du médicament. Cette loi permet au pharmacien de substituer le médicament original par un générique tout en bénéficiant d’une protection légale qui garantit sa responsabilité lors de la substitution, conformément aux conditions et aux normes internationales dérivées des pays qui ont été adoptés comme référence pour la comparaison (benchmark), parmi lesquels figurent : France, Belgique, Russie, Arabie saoudite, Turquie, Tunisie, etc.”