Cette annonce a été faite à l’issue d’une première réunion bilatérale entre le ministre espagnol de l’Agriculture, de la Pêche et de l’Alimentation, Luis Planas, et le nouveau ministre marocain de l’Agriculture, de la Pêche maritime, du Développement rural et des Eaux et forêts, Ahmed El Bouari, tenue dans le cadre de la XIIe réunion du Centre international des hautes études agronomiques méditerranéennes (CIHEAM), le vendredi 25 octobre à Rabat.
Les échanges entre les deux responsables ont été jugés “très positifs” par le ministre espagnol, qui a souligné un renforcement des liens commerciaux entre les deux pays.
Pour le secteur espagnol, cette ouverture représente une opportunité précieuse. Tomás Rodríguez, coordinateur de l’Association interprofessionnelle de la viande ovine et caprine (Interovic), a exprimé sa satisfaction face à cette autorisation, estimant que l’élargissement vers de nouveaux marchés, comme celui du Maroc, est essentiel pour le secteur de la viande ovine et caprine, d’autant plus que la proximité géographique et culturelle entre les deux pays en fait un débouché attractif.
L’Association nationale des industries de la viande d’Espagne (ANICE) a également salué cette mesure attendue depuis plusieurs mois. Elle a rappelé qu’une mission institutionnelle espagnole, avec la présence du président d’Interovic, avait déjà mis en avant la qualité des viandes espagnoles. Si des exportations d’animaux vivants existaient déjà vers le Maroc, cette nouvelle autorisation marque un tournant en permettant désormais l’exportation de viande fraîche.
Planas a souligné que cette nouvelle opportunité commerciale témoigne de la maturité du marché espagnol, avec des exportations d’animaux vivants en progression positive ces dernières années, faisant du Maroc la principale destination en dehors de l’Union européenne pour les ovins et les bovins.
De plus, il a rassuré le secteur en précisant qu’après l’échange d’informations entre les deux pays et l’analyse de la situation sanitaire concernant les maladies animales, il est confirmé que “l’exportation d’animaux vivants peut se poursuivre normalement”.