Selon le président de l’Alliance de l’enseignement privé Abdeslam Amor, contacté par Alyaoum24, une commission technique dirigée par le ministre de l’Éducation suit de près l’application de plusieurs directives du ministère et cherche à résoudre les défis rencontrés par ce secteur. Elle s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de la circulaire sur l’enseignement de l’amazigh.

Le ministère ambitionne de généraliser progressivement l’enseignement de la langue amazighe au cycle primaire à partir de la prochaine année scolaire, avec une extension à l’ensemble des cycles d’ici 2030.

La réunion abordera notamment la mise en œuvre du programme quotidien de l’amazigh dans les écoles privées et la formation des enseignants dans cette langue. Le ministère a récemment envoyé des directives aux inspecteurs généraux, aux directeurs de l’administration centrale et aux académies régionales pour l’application de ce plan de généralisation progressive pour les années scolaires 2024-2025 et 2025-2026.

L’objectif est d’atteindre une couverture de 50 % des écoles primaires pour l’enseignement de l’amazigh d’ici l’année scolaire 2025-2026. À cette fin, le ministère prévoit de nommer 600 enseignants spécialisés en amazigh, recrutés durant l’année scolaire actuelle 2023-2024, dans autant d’écoles primaires où cette langue n’est pas encore enseignée.

De plus, le ministère envisage de former au moins 2000 enseignants polyvalents pour qu’ils puissent enseigner l’amazigh en plus des autres matières du cycle primaire. Cela permettra d’assurer l’enseignement de l’amazigh dans les écoles qui n’offrent pas encore cette langue.