Selon le communiqué, le projet est en ligne avec l’objectif de développement durable n°5 des Nations unies, qui vise à éliminer toutes les formes de violence contre les femmes dans les espaces publics et privés.
L’association Tahadi pour l’égalité et la citoyenneté explique que, malgré les efforts, les femmes continuent de subir des agressions dans les espaces publics. Une enquête réalisée en 2019 par le Haut-commissariat au plan (HCP) révèle que 12,6 % des femmes ont été victimes d’agressions dans les espaces publics au cours des 12 derniers mois.
Casablanca en tête des villes les plus violentes
La violence à l’égard des femmes est particulièrement élevée dans la région de Casablanca-Settat, qui affiche un taux de 71,1 %, suivie par Béni Mellal-Khénifra (63,9 %), Tanger-Tétouan-Al Hoceïma (61,5 %) et Souss-Massa (58,2 %).
Le communiqué explique que ce nouveau projet de l’ATEC, prévu pour durer 8 mois, ciblera les arrondissements de Maarif et Hay Mohammadi à Casablanca, où la densité de population et la présence de femmes vendeuses dans les espaces publics sont élevées.
Le projet se concentrera sur plusieurs axes :
- Sensibilisation et renforcement des capacités des femmes actives/vendeuses et des associations locales dans les arrondissements de Maarif et Hay Mohammadi, sur les différentes manières de lutter contre toutes les formes de violence exercées contre les femmes.
- Organisation d’un séminaire sur la violence contre les femmes dans les espaces publics qui réunira experts, académiciens, acteurs politiques, civils, communautaires et économiques, ainsi que divers intervenants dans ce domaine pour aborder le sujet de manière approfondie.
- Élaboration d’un dossier de plaidoyer pour réduire la violence contre les femmes dans les espaces publics, leur permettant de travailler en toute tranquillité et loin de toute action limitant leur performance et renforçant leur capacité à signaler les incidents.
En mettant l’accent sur la sécurité et le bien-être des femmes dans les espaces publics, ce projet ambitionne de créer des environnements où les femmes peuvent exercer leurs activités sans crainte de violence ou de harcèlement, conclut le communiqué.