Le premier secrétaire du parti a dénoncé une tendance du gouvernement à conditionner l’augmentation des salaires à des réformes structurelles, notamment celle des retraites, perçue comme un “troc” plutôt qu’un véritable dialogue.
Selon Driss Lachgar, le gouvernement ne se contente pas de lier les augmentations salariales à la réforme des retraites. Il cherche également à imposer une loi sur la grève calquée sur ses propres termes tout en différant l’adoption d’une loi régissant l’action syndicale, ce qui, selon lui, pourrait compromettre l’indépendance syndicale.
Le leader socialiste a aussi mis en lumière une stratégie de diminution de la valeur du travail politique et syndical. Il critique le gouvernement pour sa gestion des partis politiques, souvent jugés peu représentatifs, et pour son exclusion des syndicats ayant une véritable empreinte dans divers secteurs. Il appelle les syndicats marginalisés à coordonner leurs efforts pour améliorer la situation.
Lachgar a également exprimé ses inquiétudes quant à l’impact des résultats du dialogue social récemment annoncés sur les discussions sectorielles en cours, comme celles concernant la santé et la justice. Il plaide pour la poursuite de ces dialogues afin de répondre spécifiquement aux besoins de ces secteurs.
Sur le plan international, Lachgar a abordé la question palestinienne, soulignant l’importance de traiter conjointement les situations à Gaza et en Cisjordanie face aux actions d’Israël. Il a réaffirmé la nécessité de reconnaître les droits du peuple palestinien à l’indépendance, jusqu’aux frontières du 4 juin 1967, critiquant les politiques qui visent à minimiser la lutte palestinienne à des événements isolés.