Selon le rapport, la mission de contrôle ayant permis de constater cette disparité géographique a concerné 123 collectivités a porté sur le cadre juridique et stratégique des équipements sportifs de la région Casablanca-Settat et les modalités de leur gestion.
Ayant constaté que la justice spatiale n’avait pas été respectée, la Cour des comptes a rappelé que tous les équipements sportifs ne profitent pas de la proximité, insistant sur l’échec de l’accord-cadre concernant l’utilisation des équipements sportifs et des terrains disponibles dans les établissements d’enseignement.
La Cour des comptes a également noté la présence de “contraintes financières affectant la gestion des installations sportives, outre le manque d’efforts et de visions unifiées pour établir un système interne d’exploitation” de ces installations.
Sur cette base, la cour régionale des comptes de Casablanca a recommandé l’élaboration d’un cadre juridique pour définir la notion d’équipements sportifs de proximité ainsi que les critères qui leur sont propres, afin d’adopter et de mettre en œuvre un schéma permettant une meilleure répartition desdits équipements sportifs de proximité répondant aux besoins de la population dans les différentes communautés de la région. La même cour régionale a également exhorté à activer des mécanismes de suivi des installations sportives par proximité, à améliorer leurs services et à allouer des fonds.
Enfin, la cour régionale a recommandé aux groupes concernés de “participer efficacement” au choix et au contrôle du style de gestion des équipements sportifs locaux au sein de leurs zones et provinces, tout en encourageant à l’unification des modalités d’accès et d’utilisation des équipements qui leur appartiennent ou de ceux auxquels ils contribuent.