L’instance chargée de la révision du Code de la famille tient une séance d’audition avec le HCP

L’instance chargée de la révision du Code de la famille a tenu, mercredi, une séance d’audition avec le Haut-commissariat au plan (HCP) qui a présenté sa vision de cette réforme.

Par

Ahmed Lahlimi, le 30 mai 2023. Crédit: Rachid Tniouni / TelQuel

Dans une déclaration à la MAP, le Haut-commissaire au plan, Ahmed Lahlimi, a indiqué que le HCP a présenté, dans la limite des prérogatives qui sont les siennes et à la lumière des données statistiques dont il dispose sur les femmes et la famille, la vision que portent les femme sur la société et sur elles-mêmes, ainsi que les perceptions de la société sur les femmes.

À cette occasion, le HCP a présenté la situation démographique des femmes dans les différents domaines de travail ainsi qu’une série de rapports sur la condition des femmes et les valeurs qui régissent leur comportement, aussi bien au sein de la maison et de la famille que sur le marché du travail ou dans la société en général, a ajouté Lahlimi.

Le HCP a également exposé devant l’instance chargée de la révision du Code de la famille les résultats des études qu’il a réalisées sur ce sujet ainsi que les documents relatifs aux études et aux recherches sur le terrain sur la situation des femmes.

à lire aussi

Cette réunion s’inscrit dans le cadre d’une série de consultations et de séances d’écoute que tient l’instance avec les différents acteurs concernés, conformément à la lettre royale adressée au chef du gouvernement pour la révision du Code de la famille.

Dans cette lettre, le roi Mohammed VI a affirmé qu’il était nécessaire de réexaminer le Code de la famille, qui a eu l’immense avantage d’impulser une dynamique de changement vertueuse et d’instaurer une conception nouvelle de l’égalité et de l’équilibre familial, ouvrant ainsi la voie à une avancée sociale considérable, afin de corriger les dysfonctionnements et les lacunes que l’expérience de sa mise en œuvre judiciaire a révélés.

Le souverain a souligné que les dispositions du Code de la famille “doivent également être mises en adéquation avec l’évolution de la société marocaine et les besoins du développement durable”, notant que “la nouvelle version s’harmonisera ainsi avec la progression de notre législation nationale”.

(avec MAP)