Cinq ans après le lancement d’Al Boraq, la première ligne à grande vitesse marocaine et africaine, l’ONCF aspire à connecter davantage les territoires et offrir des solutions de mobilité innovantes, éco-responsables, rapides et intelligentes, annonce l’ONCF.
L’acquisition comprend 150 trains destinés aux services inter-villes, trains navettes rapides et métropolitaines, ainsi que 18 trains à grande vitesse pour les futures extensions de lignes.
Cette initiative répond à la croissance significative du trafic voyageurs, au remplacement partiel de la flotte vieillissante, et à l’expansion vers de nouvelles destinations comme Marrakech, tout en améliorant les services de proximité dans les régions de Casablanca et Rabat, explique la même source.
Une opération à 16 milliards de dirhams
Avec un budget d’environ 16 milliards de dirhams, ce projet dépasse l’achat de matériel roulant pour embrasser la création d’un écosystème industriel ferroviaire marocain. Ce nouvel écosystème vise à stimuler l’économie locale, créer des emplois, et positionner le Maroc comme un acteur ferroviaire compétitif sur la scène mondiale, détaille l’ONCF.
Suite à un appel à manifestation d’intérêt international en septembre 2022, l’ONCF a reçu dix expressions d’intérêt de constructeurs internationaux. L’appel à concurrence actuel se déroulera via un dialogue compétitif en plusieurs étapes, assurant ainsi la sélection du meilleur partenaire pour ce projet majeur, poursuit la même source.
Ce projet n’est pas seulement une avancée dans le secteur des transports, mais il contribue également à la préparation du Maroc pour la Coupe du monde qu’il accueillera en 2030, en partenariat avec l’Espagne et le Portugal, conclut le communiqué.