Selon Hespress, cela a été accompli en mettant en place plusieurs initiatives, en finançant et en supervisant des projets associés à la lutte contre les agents pathogènes, à la gestion des populations de chiens et de chats errants, ainsi qu’à la prévention de la rage. Les ressources budgétaires allouées à ces domaines se sont élevées à environ 120 millions de dirhams.
Parmi les maladies graves transmises par ces animaux, le rapport a mis en évidence la rage, qui engendre chaque année entre 20 et 30 décès chez les êtres humains et 300 cas chez les animaux. Pour faire face à cette problématique, le ministère s’est engagé dans la mise en œuvre d’une convention-cadre de partenariat et de collaboration avec les secteurs de l’agriculture et de la santé, en coopération avec l’Ordre national des vétérinaires. Cette démarche vise à aborder cette question en adoptant une nouvelle stratégie centrée sur la stérilisation de ces animaux pour prévenir leur prolifération et les vacciner contre la rage.
Le ministère de l’Intérieur a signalé que l’année 2023 a été marquée par l’affectation d’une enveloppe budgétaire d’environ 34,5 millions de dirhams pour accompagner certaines collectivités territoriales dans la construction et l’équipement de refuges pour les animaux, en vue de mener des opérations de stérilisation. De plus, près de 8 millions de dirhams ont été alloués pour l’acquisition d’équipements et de véhicules destinés à la collecte des chiens.