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L’AMPANA (Association marocaine de protection des animaux et de la nature) existe depuis le 26 août 2022, mais selon son président Youssef Lhor, l'association n'aurait pris possession du dispensaire vétérinaire régional (DVR) qu’après le scandale des chiens livrés à eux-mêmes dans le centre, révélé par l’Alliance de la fédération de gauche (AFG) le 5 avril. “Nous avons commencé à travailler le 6 avril 2023, lors de la mise à disposition du centre”, assure-t-il.

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Le dispensaire d’El Arjat regroupe les membres de l’association AMPANA qui se relaient pour superviser le personnel : un technicien, quatre personnes en permanence pour le nettoyage et la sécurité, et une vétérinaire privée sous contrat qui vient selon ses possibilités depuis le 15 avril 2023.

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La direction de l’AMPANA indique avoir reçu 6 millions de dirhams pour l’année 2023/2024 couvrant les frais d’alimentation, la société de sécurité, et les actes vétérinaires (vaccination, stérilisation, soins), puis ce sera un budget d'un million par an.

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Pour l'instant, la priorité est donnée à la gestion de la population canine, mais un espace est réservé aux chats, pour les accueillir le temps de leur convalescence après stérilisation, soins et vaccination. Il devrait être opérationnel "dans les prochains mois", selon le président de l'AMPANA.

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Une campagne de sensibilisation est prévue dans le budget de l'AMPANA avant la relâche des chiens bouclés sur leur territoire, pour expliquer le principe du TNVR à la population.

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Pour l'instant, le dispensaire abrite 586 chiens, dont 171 chiens de l'association ADAN. La majorité sont déjà vaccinés, et la campagne de stérilisation a commencé.

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De plus en plus de chiens husky sont abandonnés dans les rues.

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L'AMPANA couvre trois communes : Rabat, Salé et Temara. "Nous espérons régler le problème de la surpopulation canine dans la région en cinq ans, mais la problématique est transversale : cela ne peut se faire sans une gestion des ordures en parallèle, car c'est un point d'alimentation pour les chiens, et un contrôle des chantiers où les gens ramènent des chiens de garde puis les abandonnent", relève Youssef Lhor.

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Après application du TNVR (vaccination et stérilisation), les chiens seront bouclés (tag à l'oreille) avant d'être relâchés sur leur territoire. Les boucles seront de différentes couleurs selon les villes : rouge pour Salé, bleu pour Rabat, vert pour Temara.

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Quant au budget du TNVR, pour la stérilisation “on est entre 800 dirhams pour les femelles et 700 pour les mâles”, indique la direction.

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Pour l’instant, l’AMPANA n’a relâché aucun chien. La raison : ils finalisent une application de géotraçabilité, “GeoTNR”. L’application va permettre de suivre la logistique dès le ramassage (les agents seront munis d’une tablette pour prendre en photo le chien et géolocaliser son territoire), avec le nom de la personne responsable. L'application permettra ensuite le suivi de la vaccination et stérilisation. “Une fois lancée, nous allons la mettre à disposition de toutes les associations qui oeuvrent pour le TNVR”, précise la direction du dispensaire.

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Une partie des chiens de l'association ADAN. L'AMPANA ne sait pas encore où ils seront relâchés, n'ayant pas d'indication du lieu où ils ont été capturés. "Pour l’instant, on les garde, mais on est ouvert aux adoptions.”