Nous nous sommes déjà engagés à verser 10 millions de livres (11,5 millions d’euros) de soutien supplémentaire pour aider les civils à Gaza (…) et je peux annoncer aujourd’hui (lundi) que nous allons plus loin : nous allons fournir 20 millions de livres supplémentaires d’aide humanitaire à Gaza”, a déclaré Rishi Sunak, de retour d’un déplacement au Proche-Orient, devant le Parlement.
S’il a qualifié de “progrès” l’ouverture “limitée” du terminal de Rafah à la frontière avec l’Égypte pour faire entrer des camions d’aide humanitaire, “ce n’est pas suffisant”, a-t-il estimé.
“Nous maintiendrons la pression diplomatique”
“Nous avons besoin d’un apport continu d’aide entrant (à Gaza), fournissant de l’eau, de la nourriture, des médicaments et du carburant qui manquent cruellement”, a souligné le Premier ministre. “Nous maintiendrons la pression diplomatique”, a-t-il insisté.
Avant ces financements supplémentaires, le Royaume-Uni avait prévu de verser 27 millions de livres cette année en soutien à la population de Gaza.
Trois convois d’aide sont jusqu’ici entrés dans le territoire assiégé sous le coup de bombardements massifs d’Israël en représailles de l’attaque du mouvement islamiste Hamas du 7 octobre sur le sol israélien. L’ONU réclame au moins 100 camions par jour pour les 2,4 millions de Gazaouis privés de tout.
Rishi Sunak a aussi affirmé que son gouvernement “travaille intensément pour s’assurer que les ressortissants britanniques pris au piège à Gaza puissent en sortir par le terminal de Rafah dès qu’il rouvrira réellement”.
Par ailleurs, le Premier ministre a déclaré être en mesure d’affirmer que selon les renseignements collectés par les services britanniques, l’explosion meurtrière qui a touché l’hôpital Ahli Arab à Gaza le 17 octobre “a probablement été causée par un missile, ou une partie de missile, lancé depuis Gaza vers Israël”.
Israël a attribué cette explosion à une roquette défectueuse tirée depuis Gaza, thèse soutenue également par les États-Unis, tandis que le Hamas accuse Israël.