Le Maroc condamne l'acte terroriste contre des forces bahreïnies à la frontière sud de l'Arabie saoudite

Le Royaume du Maroc a condamné fermement "l'acte terroriste ignoble" ayant visé les positions des forces bahreïnies participant à l'opération "Tempête décisive et restaurer l'espoir" à la frontière sud du Royaume d'Arabie Saoudite, qui a fait plusieurs morts et blessés parmi les membres des Forces de défense bahreïnies.

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Le ministre marocain des Affaires étrangères Nasser Bourita s'exprime lors d'une conférence de presse avec le secrétaire d'État américain Antony Blinken, au ministère des Affaires étrangères à Rabat, au Maroc, le 29 mars 2022. Crédit: Jacquelyn Martin / AFP

Le Royaume du Maroc affirme sa pleine et constante solidarité avec le Royaume de Bahreïn frère et se tient à ses côtés pour faire face à cet acte terroriste lâche », indique, lundi, un communiqué du ministère des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, ajoutant que le Royaume « exprime ses condoléances au Royaume de Bahreïn frère et aux familles des victimes ainsi que ses vœux de prompt rétablissement aux blessés ».

Bahreïn avait annoncé lundi la mort d’un de ses officiers et d’un soldat dans la monarchie du Golfe voisine, en accusant les rebelles yéménites d’avoir perpétré l’attaque avec des drones.

Manama est membre de la coalition militaire dirigée depuis 2015 par Ryad pour appuyer le gouvernement yéménite face aux rebelles Houthis, un mouvement proche de l’Iran.

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Le ministère saoudien des Affaires étrangères a « condamné et dénoncé l’attaque perfide contre les forces du royaume de Bahreïn », a rapporté mardi l’agence de presse officielle saoudienne SPA.

Les autorités saoudiennes n’ont pas désigné les auteurs de cette attaque qui intervient quelques jours après des discussions à Ryad avec des responsables houthis, qualifiées de « positives » par les deux parties.

L’Organisation de la coopération islamique (OCI), basée à Jeddah, a également dénoncé mardi « l’attaque de drones des Houthis » en affirmant que de « telles provocations » n’allaient pas dans le sens des « efforts positifs menés pour mettre fin à la crise au Yémen ».

Les Houthis, eux, n’ont pas commenté l’attaque.

La guerre au Yémen, déclenchée après la prise de la capitale Sanaa par les rebelles en 2014, a fait des centaines de milliers de morts et des millions de déplacés, selon l’ONU.

Le pays le plus pauvre de la péninsule arabique connaît une relative accalmie depuis une trêve entrée en vigueur en avril 2022 sous l’égide de l’ONU, même si elle n’a pas été officiellement renouvelée à son expiration en octobre de l’année dernière.

(avec MAP et AFP)