L’Afrique du Sud réitère son appui au “peuple sahraoui en vue de l’obtention de son indépendance”

L’Afrique du Sud a réitéré son appui au “peuple sahraoui en vue de l’obtention de son indépendance”, comme l’a exprimé son président, Cyril Ramaphosa.

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Le président sud-africain Cyril Ramaphosa, le 28 juin 2019 en Russie. Crédit: Wikimedia Commons

Lors d’un discours adressé à la nation hier soir, à la veille du sommet des BRICS, le président sud-africain Cyril Ramaphosa a exposé les grandes orientations de la politique étrangère de l’Afrique du Sud.

Il a souligné que son pays continuerait de soutenir les populations marginalisées et opprimées à travers le monde, en affirmant : “La liberté dont nous jouissons et la solidarité internationale dont nous avons bénéficié nous obligent à maintenir notre soutien envers les peuples colonisés et victimes de discriminations raciales, tels que le peuple sahraoui”. 

Alors qu’une candidature du Maroc pour rejoindre les BRICS avait été annoncée la semaine dernière par la ministre des Affaires étrangères de l’Afrique du Sud, une source autorisée au ministère marocain des Affaires étrangères a démenti.

Qu’il s’agisse de la candidature du Maroc ou même de la participation du royaume à la prochaine réunion “BRICS/Afrique”, prévue le 24 août à Johannesburg en Afrique du Sud, la même source, citée par la MAP, a formellement démenti, arguant que “c’est une réunion organisée sur la base d’une initiative unilatérale du gouvernement sud-africain” alors même que les relations bilatérales sont tendues entre les deux États.

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La même source a rappelé que l’Afrique du Sud “a toujours manifesté une hostilité primaire vis-à-vis du Royaume, et a pris de manière systématique des positions négatives et dogmatiques sur la question du Sahara marocain”.

Et la source autorisée du ministère de soutenir que la diplomatie sud-africaine est connue pour sa gestion “légère, improvisée et imprévisible en matière d’organisation de ce genre d’évènements” et que “de nombreux pays et entités semblent avoir été invités arbitrairement par le pays hôte sans fondement réel ni consultation préalable avec les autres pays membres du Groupement BRICS”.

La source autorisée du ministère note qu’encore une fois, “la diplomatie sud-africaine s’est arrogé le droit de parler du Maroc et de sa relation avec les BRICS, sans consultation préalable”, estimant qu’il s’agit “d’approximations” qui ne reflètent aucunement la réalité.

Enfin, pour cette même source, le Maroc entretient, certes, des relations bilatérales substantielles et prometteuses avec les quatre autres membres du Groupement, et il est même lié à trois d’entre eux par des accords de partenariat stratégique, toutefois, “le Royaume n’a jamais formellement fait acte de candidature au groupement BRICS”.