Peu avant le mois de Ramadan, les marchés marocains connu une augmentation importante des prix des volailles, un phénomène qui a poussé le gouvernement à organiser de multiples réunions avec les professionnels du secteur pour surmonter la crise.
Avec l’arrivée de Aid al Adha, la demande de volaille a considérablement diminué, contrairement à la forte demande de viande rouge, issues des sacrifices, qui fait l’objet d’une plus grande consommation durant les fêtes.
Dans une déclaration au média Hespress, le chef de l’Association nationale des producteurs de viande de volaille, Mustapha Al-Mountasir, a confirmé que cette « diminution est due à l’occasion de Aïd Al-Adha, au cours duquel les marocains ne consomment que de la viande rouge », précisant que ces dernières que « stockent la viande rouge » après les sacrifices.
Le spécialiste a également indiqué que la consommation de viande rouge se poursuit pendant environ un mois, ce qui conduit à la réticence des familles à acheter du poulet pendant les semaines suivant l’Aïd al-Adha
Le même professionnel a noté que « le produit est également disponible dans les domaines agricoles, contrairement au précédent, ce qui explique la stabilité des prix de vente du poulet depuis des semaines », ajoutant que cette année, le Ramadan est le seul mois où le cycle de production a connu de nombreux déséquilibres. De plus, il a noté que le pouvoir d’achat des foyers marocains était toujours impacté par les dépenses liées au Aid.