Casablanca : la wilaya dément l’interdiction d’accès au centre Dar El Kheir aux personnes souffrant de troubles mentaux

Suite à un article paru dans Le360 le 11 avril, qui faisait savoir que l’accès au centre social Dar El Kheir était interdit aux personnes souffrant de troubles mentaux sur ordre de la Wilaya, la division administrative “réfute toutes les allégations parues dans cet article”.

Par

Deux bénéficiaires logées au pavillon des femmes atteintes de troubles psychiatriques. Toutes les deux sont schizophrènes, “elles refusent de mettre leur sandales”, nous dit le directeur du centre. Crédit: YASSINE TOUMI/TELQUEL

Il y a lieu d’informer l’opinion publique que la wilaya de la région de Casablanca-Settat réfute toutes les allégations parues dans cet article”, indique la wilaya dans un communiqué, précisant qu’elle “n’a jamais ordonné à l’association gestionnaire du centre social Dar El Kheir à Tit Mellil, province de Médiouna, de refuser ou interdire l’admission des personnes souffrant de troubles mentaux à cet établissement de protection sociale.”

Selon la wilaya, les décisions concernant ledit centre émanent du comité de pilotage instauré dans le cadre de la convention de soutien du centre Dar El Kheir, signée en décembre 2019.

Ce comité, souligne la même source, est présidé par la wilaya et composé notamment des représentants du ministère de la Solidarité, de I’Insertion sociale et de la Famille, du ministère de la Santé et de la Protection sociale, des collectivités territoriales concernées, de la province de Médiouna et de l’Entraide nationale.

Ce comité de pilotage, lui aussi, n’a jamais pris une décision visant de limiter l’admission au centre social Dar El Kheir ou d’interdire d’y accéder aux personnes souffrant de troubles mentaux, apprend-on.

La wilaya salue à cet égard “les efforts méritoires” de tous les partenaires du centre qui ont permis l’amélioration des conditions d’accueil et de prise en charge des personnes sans-abri. Ces efforts seront poursuivis tout en renforçant les mesures de leur insertion sociale, institutionnelle et économique, conclut le communiqué.

à lire aussi