À Alger, l’Union parlementaire des États membres de l’OCI condamne la résolution du Parlement européen à l’encontre du Maroc

L’Union parlementaire des États membres de l’Organisation de la coopération islamique (UPCI), réunie pour la 17e session de sa Conférence en Algérie du 26 au 30 janvier passé, a vivement condamné la dernière résolution du Parlement européen (PE) à l’encontre du Maroc.

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Intérieur du Parlement. Crédit: Rachid Tniouni / TelQuel

Dans la droite ligne des succès de la diplomatie parlementaire marocaine et à la faveur de réunions bilatérales avec les représentants de parlements de pays amis et frères, la participation efficiente de la délégation parlementaire marocaine à cette session a été couronnée par la condamnation, par l’UPCI, de la récente résolution du Parlement européen à l’encontre du Maroc et le rejet de l’ingérence du PE dans les affaires des pays islamiques, dont le Royaume du Maroc”, indique un communiqué du Parlement marocain.

Selon la même source, la participation de la délégation marocaine, conduite par le vice-président de la Chambre des représentants, Mohamed Ouzzine, a aussi été marquée par l’élection du Parlement marocain en tant que membre du comité exécutif de l’UPCI.

Par ailleurs, la délégation marocaine a adressé une lettre de protestation au Secrétaire général du l’UPCI, “à la suite de l’incident survenu lors de la séance d’ouverture de cette session ainsi qu’aux tentatives d’atteinte à l’intégrité territoriale du royaume et d’ingérence dans les affaires internes d’un pays musulman membre de l’UPCI, de la part de la représentante d’une organisation parlementaire qui n’est pas membre de cette instance”.

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Dans ce contexte, le président de la délégation marocaine a précisé que la présence de Gloria Florez, du Parlement andin, et son invitation à assister à la séance d’ouverture par le pays hôte, “ne l’habilite, en aucun cas, à aborder des questions qui ne relèvent pas de la compétence de l’organisation ou à soulever des sujets de controverse pouvant compromettre l’esprit de consensus qui caractérise notre action islamique commune”.

Après avoir noté, à cet égard, que de tels dépassements “constituent une violation flagrante des objectifs de l’Union et des principes qui sous-tendent sa fondation”, il a souligné que “ces pratiques ne peuvent être tolérées ou passées sous silence”, affirmant “son rejet catégorique de ces agissements et du contenu du discours tenu par Gloria Florez”.

Ouzzine a aussi appelé le Secrétariat général de l’UPCI à retirer le contenu de ce discours des rapports de l’Union, l’invitant à veiller à ce qu’un tel incident ne se reproduise plus.

Notons que la délégation parlementaire marocaine était composée des membres de la filiale nationale de l’UPCI. Il s’agit de, côté Chambre des représentants, Mohamed Chebbak (groupe du Rassemblement national des indépendants), Najwa Koukous (groupe Authenticité et modernité) et Khalid Chennak (groupe istiqlalien de l’Unité et de l’égalitarisme) et de, côté Chambre des conseillers, Abdelkarim Chahid, coordinateur du groupement constitutionnel démocratique et social et Khalid Setti, membre de l’Union nationale du travail au Maroc.

(avec la MAP)