Trois nouveaux pays africains signent “l’Appel de Tanger” pour l’exclusion de la “RASD” de l’UA

Trois nouveaux pays africains ont signé, samedi 28 janvier à Marrakech, l’“Appel solennel à l’expulsion de la ‘RASD’ de l’Union africaine”, dit “Appel de Tanger”.

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Les représentants des pays membres de l'Union africaine, à Addis-Abeba, en Éthiopie, en octobre 2021. Crédit: Eduardo Soteras / AFP

Lors de cette première réunion de suivi de “l’Appel de Tanger”, trois anciens ministres des Affaires étrangères du Lesotho, de Madagascar et de la Gambie ont procédé à la signature de l’Appel. Il s’agit de Lesego Makgothi, ancien ministre des Affaires étrangères du Royaume du Lesotho, Patrick Rajoelina, ancien ministre des Affaires étrangères de la République de Madagascar et Lamine Kaba Badjo, ancien ministre des Affaires étrangères de la République de Gambie.

Avec ces nouveaux pays, le nombre de signataires s’élève désormais à 19 pays. En effet, l’“Appel de Tanger” avait été signé, le 4 novembre, par des anciens Premiers ministres et anciens ministres africains issus de la Guinée-Bissau, du Djibouti, de la République Centrafricaine, de la Somalie, du Burkina Faso, d’Eswatini, du Bénin, des Comores, du Libéria, du Gabon, du Malawi, du Cap-Vert, du Sénégal, de la République Démocratique du Congo, de la Guinée et du Kenya.

Lors de ladite réunion, les signataires ont réitéré leur engagement à œuvrer de concert en faveur de l’exclusion de cette entité non étatique de l’Union africaine.

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Les anciens Premiers ministres et anciens ministres africains ont également estimé que cette exclusion, légitime d’un point de vue légal, ne doit en aucun cas être considérée comme un objectif inatteignable, parce qu’elle s’insère dans une dynamique continentale et internationale favorable, où le réalisme et le pragmatisme prévalent, et parce qu’elle représente un prérequis indispensable au retour de l’impartialité et de la crédibilité de l’Organisation panafricaine sur la question du Sahara.

(avec MAP)