Dans un communiqué, la FMEJ rappelle qu’elle “ne cesse d’insister sur le respect de la dignité et des droits des journalistes, hommes et femmes, et d’œuvrer pour le renforcement de la coopération médiatique maghrébine au service de l’unité, du progrès et des intérêts des peuples”, exprimant “sa condamnation et son rejet du comportement répressif et égaré des autorités algériennes à l’encontre de journalistes professionnels marocains qui se sont rendus en Algérie pour couvrir le Sommet arabe”.
La Fédération a souligné avoir suivi avec “beaucoup de colère et d’indignation” ce que la délégation marocaine des médias a subi, et le comportement illégal qui lui a été réservé par les autorités algériennes.
Bis repetita
Selon la FMEJ, “ce qui s’est passé cette fois-ci avec les équipes des deux chaînes de télévision marocaines, Al Aoula et 2M, n’était pas le premier agissement du genre des autorités algériennes contre les journalistes marocains, mais il s’est répété plus d’une fois lors de la couverture de tous les événements organisés en Algérie”.
La Fédération a relevé que “les confrères des deux chaînes ont raconté ce qui leur est arrivé en Algérie avec les services de sécurité, les restrictions et les traitements inappropriés et l’interdiction d’exercer leur devoir professionnel, ce qui confirme qu’ils étaient intentionnellement ciblés et illustre le désengagement des autorités algériennes de toutes leurs obligations organisationnelles et contractuelles en tant que pays hôte du Sommet arabe, outre le fait qu’un tel comportement maladroit est considéré comme une atteinte à la liberté de la presse et au droit des médias d’accomplir leur mission en toute liberté et indépendance”.
La FMEJ a appelé la Ligue des États arabes, en tant qu’organisateur officiel du sommet arabe, à assumer sa responsabilité et exprimer sa position sur les agissements des autorités du pays hôte, invitant les organisations internationales et régionales concernées par la liberté de presse à “dénoncer ce que les professionnels des médias marocains ont subi en Algérie”.
Par ailleurs, la fédération a appelé les organisations professionnelles et les forces vives en Algérie à “exprimer leur position sur ce qui s’est passé et condamner les bévues des autorités algériennes”.
“Tout en saluant les équipes de presse des deux chaînes marocaines, la Fédération soutient l’initiative que son antenne dans la région de L’Oriental entend organiser au niveau de la frontière et auprès des autorités consulaires, et exprime sa disposition à accompagner toute initiative professionnelle marocaine pour mener toute action judiciaire à cet égard”, assure la même source.
(avec MAP)